Mars 2025, Jonathan se lance dans une folle aventure. Celle d’un voyage à vélo au Sri Lanka.
Un sacré défi qu’il n’a pas relevé seul. Un voyage qui a laissé des traces et qui lui a permis de découvrir un Sri Lanka autrement.
Dans cet article, il vous raconte le récit de ce voyage aventure au Sri Lanka.
Mais ce n’est pas tout, Jonathan vous partage également tous ses conseils pour vous permettre de vous aussi vous lancer dans le bikepacking au Sri Lanka.
Alors, peut-on faire du vélo au Sri Lanka ?
La réponse est oui et Jonathan vous raconte tout ça dès maintenant.
Bonne lecture, Passe hamuwemu
Clème & Fab
Récits des abonnés du blog : le concept
Sur le blog, on aime donner la parole à celles et ceux qui ont vécu le Sri Lanka à leur manière.
Le but ? Mettre en lumière des récits authentiques, des expériences uniques, des regards différents… mais toujours avec un point commun : ce pays qui nous relie tous.
Car il n’y a pas une seule façon de voyager. Pour certains, c’est une aventure, pour d’autres, un moment de pause, un engagement humanitaire… ou même une quête personnelle, comme Léna, partie sur les traces de sa mère biologique.
Ces témoignages sont des morceaux de vie précieux que nous avons à cœur de partager.
Et si vous aussi, vous avez une histoire à raconter sur le Sri Lanka, écrivez-nous à 👉 [email protected].
Jonathan vous raconte son voyage à vélo au Sri Lanka : Mais qui est-il ?
Je m’appelle Jonathan, originaire d’Hyères, dans le sud de la France. Passionné de cyclisme depuis toujours, j’ai eu l’occasion, il y a quelques années, de traverser à vélo, avec deux amis d’enfance, les routes reliant l’Espagne à l’Italie. Cette expérience a éveillé en moi le désir d’entreprendre un voyage cycliste d’envergure pour célébrer mon quarantième anniversaire.
C’était donc ton premier voyage à vélo sur un autre continent, avais-tu des appréhensions ?
Il s’agissait en effet de mon premier voyage, ma principale appréhension c’était d’arriver avec les vélos ! Sans celui-ci, l’aventure ne pouvait pas commencer et c’est une des raisons pour laquelle j’ai choisi SriLankan airlines qui propose un vol direct.
Un compagnon de route inattendu
À ma grande surprise, mon père, Victor, sans expérience préalable en voyage à vélo et n’ayant pas pédalé depuis des années, a exprimé le souhait de se joindre à moi pour cette aventure.
Il était donc crucial de concevoir un itinéraire alliant découvertes culturelles, rencontres avec les habitants et distances raisonnables. Évidemment, tout en tenant compte du fait qu’il ne parlait pas anglais.
Choix de la destination et préparatifs
Pourquoi le Sri Lanka ?
Mon objectif premier était de sélectionner une destination accessible via un vol direct depuis la France.
Pourquoi ? Afin d’éviter les désagréments liés aux correspondances et aux risques de perte de nos précieuses montures. Le Sri Lanka s’est rapidement imposé comme une évidence, notamment après le récit enthousiaste de ma femme, émerveillée par son séjour dans ce pays l’année précédente.
Malgré mes recherches, les témoignages de cyclotouristes ayant parcouru le Sri Lanka avec leur propre vélo étaient rares. C’est pourquoi je souhaite partager aujourd’hui notre retour d’expérience sur ce voyage à vélo au Sri Lanka
Comment t’es-tu organisé pour le transport du vélo ? Il compte comme un bagage en soute à part entière ?
Nous avons opté pour un vol direct depuis l’aéroport Roissy Charles de Gaulle vers Colombo avec la compagnie SriLankan Airlines. À l’époque (mars 2025), cette compagnie autorisait le transport des vélos en soute sans supplément, à condition que le poids total n’excède pas 23 kilos, avec 7 kilos supplémentaires en bagage cabine. Pour rejoindre Paris, nous avons emprunté le train, qui accepte également les vélos sous housse.
Logistique
Avant de partir, il était essentiel de trouver un contact sur place capable de stocker nos housses de transport pour vélos et nos bagages cabine. Après avoir lancé un appel sur un groupe Facebook dédié aux expatriés vivant au Sri Lanka, j’ai eu la chance de tomber sur une personne bienveillante qui a accepté de garder nos affaires pendant toute la durée de notre périple.
La planification de notre itinéraire
Après avoir collecté des informations touristiques et étudié les incontournables du Sri Lanka, j’ai élaboré un parcours classique :
Départ de Colombo, puis Anuradhapura, Dambulla, Polonnaruwa, Ella, Galle, Mirissa, avant de remonter vers Colombo.
L’itinéraire initial comptait 20 étapes pour un total de 1 200 km sur un mois.
Toutefois, notre planning restait flexible, nous permettant d’adapter nos étapes en fonction de nos envies et des rencontres.
Nous avons prévu de voyager à vélo au Sri Lanka avec un équipement « léger ».
Nous avions deux sacoches arrière par vélo, en anticipant des dénivelés significatifs en montagne.
Comment as-tu planifié tes trajets ?
Pour planifier nos trajets, j’ai utilisé le logiciel Komoot, qui s’est révélé être un outil précieux, offrant des itinéraires pittoresques et adaptés au cyclotourisme.
Sur l’ensemble du tracé proposé, seules deux anomalies ont été relevées : un chemin fermé par une clôture et une route menant à une impasse.
Préparatifs matériels et logistiques
Tu peux nous décrire votre équipement ?
La préparation du matériel était une étape cruciale.
Mon vélo pesant 17 kilos, avec une housse de transport de 2 kilos, il me restait 4 kilos pour les bagages en soute et 7 kilos en cabine. J’ai donc dû faire des choix judicieux, notamment en raison de l’équipement vidéo de 2 kilos que j’emportais.
La liste comprenait également des éléments pour parer à d’éventuels imprévus : réparations, conditions météorologiques changeantes ou nécessité de bivouaquer.
Conscient des différences de conduite et des conditions de circulation au Sri Lanka, j’ai souscrit une assurance auprès de Chapka.
Quelles étaient les conditions de circulation et l’état des routes que tu as empruntées ?
Bien que la circulation soit différente de celle en France, les routes étaient en bon état et les conducteurs, notamment les chauffeurs de bus, respectaient une certaine distance lors des dépassements. Sur les grands axes, une ligne blanche sur le côté gauche des routes offre un espace sécurisé pour les piétons et nous nous en sommes servis comme une piste cyclable.
La circulation là-bas est plutôt chaotique… Tu n’avais pas quelques craintes ? Surtout avec les éléphants sauvages qu’on peut croiser ! En as-tu vu ?
J’étais conscient de cette circulation chaotique, mais que font les srilankais dans ce chaos ? Ils s’adaptent ! J’ai donc su m’adapter et j’ai roulé en ville sur les trottoirs quand c’était un sens interdit à Colombo. J’ai doublé des tuk-tuks et des voitures avec des véhicules qui arrivaient en face.
J’utilisais beaucoup la sonnette du vélo pour prévenir que nous étions là.
Finalement, mon père et moi étions très à l’aise.
Comme mentionné précédemment, j’avais préparé mes itinéraires avec l’application komoot qui propose des trajets pour les vélos. Nous avons emprunté 30% de chemins, 50% de routes secondaires et à peine 20% de gros axes routiers… Vous savez ces axes sur lesquels circulent les bus qui roulent à 80 km/h et qui passent à 20 cm de ton guidon ! 😅
Pour les éléphants nous n’en avons pas croisé sur la route mais j’avais déjà envisagé de me planquer derrière un véhicule pour passer vite.
Néanmoins pour ce voyage j’ai souscrit une assurance pour la première fois de ma vie au cas où ! Comme on aime dire en France…
Arrivée au Sri Lanka et premiers coups de pédales
Notre voyage à vélo au Sri Lanka allait commencer !
Après un vol sans encombre, nous avons atterri tôt le matin à l’aéroport de Colombo. Les vélos étant arrivés en parfait état, nous avons pris un taxi depuis l’aéroport.
Le chauffeur n’a pas hésité à rabattre les banquettes arrière de sa voiture pour charger nos vélos et nous conduire à la capitale. En moins de deux heures, les vélos étaient remontés, prêts pour l’aventure.
Nous avons réservé préalablement un hébergement avec jardin pour notre première nuit à Colombo, à proximité de notre contact français, afin de remonter les vélos.
Le lendemain, un dimanche, nous avons pris la route. La circulation étant relativement calme, cela facilitait notre adaptation à la conduite à gauche et à la sortie de la capitale.
Voyage à vélo au Sri Lanka : Entre flexibilité et rencontres enrichissantes
Comment avez-vous réservé vos logements ?
Nous avons choisi de réserver nos hébergements quelques heures avant notre arrivée via l’application Booking. Dès la deuxième étape, nos plans ont évolué en raison d’un manque de disponibilités d’hébergement dans la zone initialement prévue.
Nous avons donc modifié notre itinéraire pour passer deux jours à une heure de route d’Anuradhapura. Nous avons emprunté le bus pour nous rendre en ville, puis un guide en tuktuk pour visiter les différents sites, tandis que nos vélos restaient en sécurité à la guesthouse.
J’avais expliqué à mon père que réserver tous les logements à l’avance aurait limité notre flexibilité. Cela nous aurait empêché de profiter pleinement des « imprévus », des rencontres et des lieux qui nous séduiraient particulièrement.
Quel a été l’accueil des locaux sur la route ?
Chaque jour apportait son lot de découvertes et de changements de décor.
Voyager à vélo au Sri Lanka nous permettait de percevoir des détails que d’autres modes de transport auraient occultés. Les rencontres étaient nombreuses et chaleureuses : directeurs d’usine textile, agriculteurs fiers de leurs récoltes, enfants curieux, adolescents enthousiastes et même des passionnés du Tour de France, diffusé au Sri Lanka !
Les interactions étaient spontanées, les sourires omniprésents, rendant notre périple encore plus enrichissant.
Justement, quelle a été ta plus belle rencontre lors de ce voyage à vélo au Sri Lanka ?
Si je dois en citer une parmi tant de belles rencontres, je dirais que c’est ce jour où nous étions désespérément à la recherche d’un endroit pour manger. Il était plus de 14 heures et il n’y avait aucun commerce le long des chemins empruntés. Et en vélo on a tout le temps faim !
Nous sommes arrivés dans un bourg et avons demandé à manger dans une échoppe, mais la dame n’avait que des bananes à vendre.
Nous les avons refusées car nous en avions toujours dans nos sacs, en cas justement de petits creux. Et évidemment nous en avions encore, ce que nous recherchions c’était de la nourriture plus consistante. Comme des beignets de poissons ou de poulets. Le temps de remonter sur les vélos, cette dame revient vers nous pour nous offrir un régime de banane. Cela m’a profondément touché !
J’avais emmené des petits sachets de lego dans mes sacoches et je lui en ai logiquement offert un pour ses enfants. Mais cette démarche naturelle m’a amené à la réflexion durant de longues minutes sur mon vélo.
J’imagine que tu as également rencontré des touristes, quelle a été leur réaction face à deux cyclistes qui parcourent le Sri Lanka ?
Vous êtes fous! 😂
C’est toujours très surpris que les touristes, tout comme les locaux, nous ont abordés. Des questions oui, ils en avaient plein, pourquoi, comment, combien de temps, mais c’est souvent le lien père et fils qui les fascinait.
Les défis de la montagne
Les montagnes sri lankaises nous ont donné du fil à retordre pendant ce voyage à vélo au Sri Lanka.
En effet, les premières ascensions en montagne se sont révélées particulièrement ardues. Les pentes dépassaient fréquemment les 10 %, atteignant parfois 15 %.
Pousser les vélos devenait une épreuve en soi, parcourant seulement 2 kilomètres en deux heures. Face à ces défis, nous avons sollicité l’aide d’un chauffeur local pour nous transporter jusqu’à Rattota (près des Knuckles), moyennant une rémunération.
Cherchant une alternative pour traverser les montagnes tout en profitant des paysages, nous avons décidé de rejoindre Kandy et d’y déposer nos vélos à la gare l’après-midi.
L’objectif ? Rejoindre la région d’Ella en prenant le célèbre train qui traverse les montagnes au Sri Lanka.
Le personnel, accueillant, nous a aidés à enregistrer nos vélos pour le train de marchandises partant à 4h30 du matin.
Malheureusement, le lendemain, notre train a été annulé en raison d’un incident.
Après avoir vérifié que nos vélos étaient toujours stockés en sécurité dans la salle des marchandises, nous avons décidé de rester une journée supplémentaire à Kandy.
Ce contretemps s’est finalement transformé en parenthèse bienvenue : l’occasion de découvrir la ville autrement, de flâner, de se reposer.
Départ en train
Le lendemain matin, le train était enfin prêt au départ. Nous avons embarqué, sans être certains que nos vélos se trouvaient bien à bord. Après plus de 120 kilomètres et près de 10 heures de voyage à travers les montagnes verdoyantes du Sri Lanka, nous sommes arrivés à la petite gare d’Ohiya.
À peine le wagon de marchandises ouvert, nos vélos apparaissent, intacts, comme une récompense au bout du périple. Le chef de gare nous accueille avec un large sourire, nous fait signer le registre de réception. Une organisation étonnamment efficace qui nous a grandement rassurés.
Ella, pause nature et changement de rythme
La gare d’Ohiya se trouve à environ 40 km d’Ella que nous avons évidemment rejoint en pédalant.
Une charmante étape perchée dans les collines, où nous avons décidé de rester quelques jours. Pour explorer les environs, entre randonnées, cascades et plantations de thé.
Nous avons loué un scooter, permettant à nos jambes de récupérer un peu tout en profitant pleinement de la région.
Mais ce voyage à vélo au Sri Lanka n’était pas terminé.
Nous avons ensuite entrepris une longue descente vers le littoral. Une sensation de liberté immense, les paysages changeant à mesure que l’altitude diminue. Nous avons rejoint Galle, puis Mirissa, savourant chaque moment passé sur ces routes côtières aux airs de carte postale, avant d’entamer notre remontée vers Colombo.
Le bilan de ce voyage à vélo au Sri Lanka
Au total, ce sont 14 étapes que nous avons bouclées.
Si six étapes de montagne ont été laissées de côté au profit de randonnées ou de trajets alternatifs, nous n’avons aucun regret : chaque détour a ajouté une richesse supplémentaire à notre voyage.
Peux-tu nous dire combien de kilomètres (environ) avez-vous fait par jour ?
Nous avons fait entre 60 et 80 kilomètres par jour en moyenne, pour environ 800 kilomètres parcourus à vélo.
Ce qui représente à combien d’heures de vélo par jour ?
En moyenne nous avons passé environ 8 heures sur les routes dont 5 à 6 heures à pédaler. Le départ se faisait généralement vers 8 heures et selon les rencontres, les visites, les découvertes et j’en passe, nous étions souvent arrivés vers 16 -17 heures.
Pas de problèmes techniques ou de soucis particulier ?
Nous avons été épargnés par les pépins techniques : aucune crevaison, aucune casse. Les routes, en très bon état, nous ont surpris par leur qualité, même dans les zones reculées. Partout où nous nous sommes arrêtés, nos vélos ont suscité l’intérêt, la bienveillance et souvent, la curiosité.
Quels ont été les points négatifs de ce voyage ?
Je n’ai pas de points négatifs, car le voyage à vélo se prépare bien plus qu’un voyage classique. En vélo choisir ce qu’on emporte est crucial !
Prévoir d’avoir chaud, d’être mouillé, d’avoir froid, de pouvoir réparer sa monture, de pouvoir s’abriter, de dormir dehors en cas de réel problèmes. Si tout est dans tes sacoches, alors tu n’auras pas de points négatifs. Et si tu choisis de partir en vélo déjà c’est que tu acceptes de te préparer à de grosses galères et à t’adapter au quotidien.
Je citerai l’aventurier explorateur Cédric Tassan qui parcourt seul des lieux parfois extrêmes et dangereux dans des pays d’Asie. Il a confié aller se baigner l’hiver par vent fort en méditerranée pendant de longues minutes pour se préparer mentalement à franchir des rivières glacées avec son vélo sur le dos durant ces périples.
Qu’est ce qui t’as le plus marqué lors de ce voyage à vélo au Sri Lanka ?
La condition physique de mon père à 69 ans ! Il m’a suivi, il m’a fait confiance et ne s’est jamais plaint. Et sinon je dirais, comme on le lit très souvent, la gentillesse de ce peuple. On s’y sent bien au Sri Lanka !
Qu’est-ce que ton père retient de ce voyage ?
Mon père est fier de lui !
Fier d’avoir accompli ce voyage. Beaucoup l’on trouvé un peu fou de partir dans ce projet, mais il a su leur prouver que rien n’était impossible. Il a su me faire confiance à 100% et a découvert une autre façon de voyager. Plutôt habitué aux hôtels en formule tout inclus, ce voyage était bien différent.
Je me souviens d’un soir au téléphone avec ma mère ou je l’entendais dire qu’il ne savait pas comment je faisais pour gérer tous les imprévus du quotidien avec une telle aisance. Je pense qu’il avait des craintes lui aussi, mais il sait rester positif en toutes circonstances depuis toujours.
Quels conseils pourrais-tu donner aux futurs cyclistes pour un voyage à vélo au Sri Lanka ?
En quelques étapes, planifiez votre itinéraire, ne réservez rien à l’avance. Laissez-vous guider au rythme du vélo, des paysages, de vos envies et des lieux où vous vous sentez bien. Il y aura toujours un logement où dormir, soyez rassuré.
Ne vous chargez que du minimum vital, il y a tous les commerces et vous trouverez tout ce dont vous avez besoin.
Éviter la région montagneuse ! Les pentes sont vertigineuses et infranchissables vélos chargés ! Privilégiez de la contourner et de louer un scooter pour quelques jours par exemple pour la visiter. Si vous êtes confiant et aventurier, osez confier vos vélos aux services de marchandises en gare, le train restera une expérience mémorable !
Ton ressenti sur le Sri Lanka
Avant de conclure cet article, je me dois de te poser quelques questions sur le Sri Lanka en général.
Quel a été ton plat ou ta spécialité préférée ?
J’ai aimé les petites crêpes sri lankaises servies les matins, que j’ai d’ailleurs fait à mon retour en France. Et sinon le kottu reste un plat fantastique gustativement, une spécialité sri lankaise à essayer !
Il est maintenant un plat que l’on fait systématiquement avec nos restes de poulets du dimanche.
Quel est l’endroit où la région du Sri Lanka que tu as préféré ?
Trop difficile pour moi cette question, je suis tombé amoureux de cette île ! Alors je dirais :
- La région centre-nord pour la gentillesse, la curiosité, des locaux.
- La région des montagnes pour la beauté de ses sites et des paysages.
- Mirissa pour cette ambiance touristique où tout se mélange paysage, surf, plage, tourisme.
Au contraire, est-ce qu’il y a une région ou un endroit que tu n’as pas aimé ?
Alors je dirais que le sud en général, ne reflète pas pour moi le Sri Lanka. J’entends par là que le tourisme a façonné la côte d’azur du pays. On ne surprenait pas grand monde sur nos vélos, les locaux sont habitués aux touristes, les touristes sont partout, les hôtels, le béton… Quand tu as passé deux semaines en pleine nature c’est un peu déroutant.
Conclusion : l’aventure humaine avant tout
Ce voyage au Sri Lanka restera gravé comme une formidable expérience de partage, de dépassement et de découvertes. Voyager à vélo, c’est s’ouvrir à un rythme différent, à la spontanéité, aux imprévus, aux vraies rencontres. Et faire ce voyage à vélo au Sri Lanka avec mon père, pour son tout premier périple à vélo, a rendu l’aventure encore plus précieuse.
J’espère que ce retour d’expérience pourra inspirer d’autres voyageurs à se lancer. Le Sri Lanka, avec sa diversité de paysages, la chaleur de ses habitants et la richesse de sa culture, se prête merveilleusement à l’itinérance à vélo. Si vous hésitez encore, n’attendez pas une occasion spéciale pour enfourcher votre vélo. Faites de ce voyage votre propre célébration.
À te lire, ce voyage à vélo au Sri Lanka a été une vraie révélation.
Depuis mon retour en France il y a trois mois déjà, je me demande toujours pourquoi je veux retourner au Sri Lanka ! Pourquoi après une brève excursion aux Maldives à la fin du séjour, je n’avais qu’une hâte, c’était de retourner dans le brouhaha de Colombo. Je voulais retourner tout particulièrement dans le quartier de Pettah pour ma dernière journée ! J’ai déjà fait quelques voyages, mais jamais j’ai ressenti ce besoin aussi fort de retourner dans un pays. Une révélation probablement !
As-tu déjà prévu d’en refaire un dans un pays lointain ? Si oui, as-tu une idée de la prochaine destination ?
Repartir ? Évidemment ! Quand tu commences le voyage à vélo, j’ai peur que tu ne puisses plus t’en passer ! En juin je devrais faire la viarhona en France avec un ami. D’Avignon au lac d’Annecy sur une semaine.
À l’autre bout du monde pourquoi pas, avec mon père certainement. Il a adoré cette expérience, mais aujourd’hui je savoure encore tous les souvenirs de ce voyage formidable.
Merci beaucoup d’avoir partagé cette aventure avec nous !
Je te remercie pour l’intérêt que tu as porté à mon sujet. Et je souhaite aussi remercier Olivier de tukiteasy qui nous a accueilli et qui à conservé nos housses de vélos pendant toute la durée de notre séjour.
Est-ce qu’on peut suivre cette aventure quelque part ?
Je viens de terminer le film du voyage qui est visible sur youtube si vous voulez jeter un œil 👉 Voir la vidéo



